Jean de La Fontaine : Découvrez Ses Fables, Leur Morale et Leur Impact
Explorez l’univers de Jean de La Fontaine avec notre guide sur ses fables célèbres. Découvrez ce qu’est une fable, comment les lire, et leur impact, avec des récits tels que Le Corbeau et le Renard, Le Lièvre et la Tortue, et plus encore.
Jean de La Fontaine
Jean de La Fontaine, né en 1621 et décédé en 1695, est l’un des plus grands fabulistes de la littérature française. Il est principalement connu pour ses fables, des récits courts et moraux, qui ont marqué la littérature classique par leur style élégant et leur sagesse intemporelle. La Fontaine a utilisé les fables comme un moyen d’éduquer et de divertir, en employant des animaux anthropomorphiques pour transmettre des leçons morales.
Qu’est-ce qu’une fable ?
Une fable est un court récit, souvent écrit en vers, qui met en scène des animaux dotés de caractéristiques humaines afin de véhiculer une morale. Ce genre littéraire se distingue par sa simplicité et son efficacité. Les fables se caractérisent par une narration concise, des personnages typiques, et une conclusion claire qui révèle la leçon à retenir. Le but principal est d’éduquer tout en divertissant, rendant les principes moraux accessibles et mémorables.
Fables de La Fontaine liste
Jean de La Fontaine a écrit de nombreuses fables qui sont devenues des classiques de la littérature. Voici une liste non exhaustive de ses œuvres emblématiques :
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- Le Corbeau et le Renard : Une fable célèbre mettant en scène un corbeau vaniteux et un renard rusé, illustrant les dangers de la flatterie.
Le Corbeau et le Renard
Jean de La Fontaine
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
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- Le Lièvre et la Tortue : Un récit célèbre qui montre que la persévérance et la patience peuvent triompher de la vitesse et de l’impatience.
Le lièvre et la tortue
Il était une fois un lièvre qui se vantait
d’être l’animal le plus rapide de la forêt.
Un jour, il aperçoit sa voisine, la tortue. Il
aimait beaucoup se moquer d’elle. Il se met
à rire de sa lenteur.
— Mais que tu es lente, chère tortue. Je crois qu’il n’y a pas
d’animal plus lent que toi!
D’habitude, la tortue ignore ses remarques mais, aujourd’hui, elle
est agacée par ces bêtises.
— C’est ce que tu crois, cher lièvre? Faisons une course et voyons qui est le plus
rapide de nous deux.
Le lièvre pouffe de rire et accepte le défi.
— Une course avec toi? Ce ne sera pas une course, mais un jeu d’enfant!
Les deux animaux se mettent d’accord sur ce qui sera la ligne de départ et sur ce qui
sera la ligne d’arrivée. Au signal, les deux commencent à courir.
Le lièvre court vite comme l’éclair.
Lorsqu’il ne voit plus la tortue derrière
lui, il ralentit le pas. Il n’est pas pressé.
Il est très confiant de sa vitesse et de
sa légèreté. Il saute dans les champs et
déguste le trèfle tendre. Il décide de
se reposer quelques instants le long de
la route et ferme les yeux.
La tortue continue son chemin. Elle sait que sa démarche est lente. Elle avance un pas
à la fois, fixe la route et ne s’arrête pas. Elle dépasse le lièvre endormi et poursuit
son chemin.
Tout à coup, le lièvre se réveille
en sursaut. Il s’aperçoit qu’il est
loin, bien loin derrière la tortue. Il
s’élance et court à toute vitesse vers
la ligne d’arrivée.
Trop tard! La tortue gagne la course!
Les animaux de la forêt s’étaient
rassemblés pour voir la course. Ils
applaudissent très fort! Le lièvre
arrive, il se sent humilié.
Le lièvre a compris que la tortue a été patiente et persévérante. Il se rend compte
aussi que rien ne sert de courir, il faut partir à temps. Depuis ce temps, le lièvre ne se
moque plus de la tortue. Ils sont devenus de bons amis.
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- La Cigale et la Fourmi : Cette fable oppose la joie insouciante de la cigale au labeur prévoyant de la fourmi, offrant une leçon sur la préparation et la prévoyance.
LA CIGALE ET LA FOURMI
La Cigale, ayant chanté tout l’Eté,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’Août, foi d’animal,
Intérêt et principal.
La fourmi n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
– Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
– Vous chantiez ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant. »
Jean de la FONTAINE
(1621 – 1695)
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- Le Loup et l’Agneau : Une histoire qui démontre l’injustice et la cruauté des plus forts envers les plus faibles.
Le Loup et l’Agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
– Sire, répond l’Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vais désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
– Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
– Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau, je tette encore ma mère.
– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
– Je n’en ai point.
– C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l’emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
Jean de la FONTAINE
(1621 –1695)
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- La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf : Une fable sur les dangers de l’ambition démesurée et de la vanité.
La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf Jean de La Fontaine, Fables
Une Grenouille vit un Bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : «
— Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? dites-moi : n’y suis-je point encore ?
— Nenni.
— M’y voici donc ?
— Point du tout.
— M’y voilà ?
— Vous n’en approchez point. »
La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages.
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- Le Chêne et le Roseau : Ce récit met en contraste la force rigide du chêne et la souplesse du roseau, soulignant la valeur de la flexibilité face aux adversités.
Le chêne et le roseau
Le chêne un jour dit au roseau :
« Vous avez bien sujet d’accuser la nature;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau;
Le moindre vent qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête.
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir:
Je vous défendrai de l’orage;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
– Votre compassion, lui répondit l’arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci:
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos;
Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le nord eût porté jusque là dans ses flancs.
L’arbre tient bon ; le roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts.
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- Le Renard et la Cigogne : Une leçon sur la réciprocité et la justice à travers une farce entre un renard et une cigogne.
LE RENARD ET LA CIGOGNE
Compère le Renard se mit un jour en frais,
Et retint à dîner commère la Cigogne.
Le régal fut petit et sans beaucoup d’apprêts :
Le galant, pour toute besogne,
Avait un brouet clair (il vivait chichement).
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette :
La cigogne au long bec n’en put attraper miette,
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de là, la cigogne le prie.
« Volontiers, lui dit-il, car avec mes amis,
Je ne fais point cérémonie. »
A l’heure dite, il courut au logis
De la cigogne son hôtesse,
Loua très fort sa politesse,
Trouva le dîner cuit à point.
Bon appétit surtout, renards n’en manquent point.
Il se réjouissait à l’odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu’il croyait friande.
On servit, pour l’embarrasser,
En un vase à long col et d’étroite embouchure .
Le bec de la cigogne y pouvait bien passer,
Mais le museau du sire était d’autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l’oreille.
Trompeurs, c’est pour vous que j’écris :
Attendez-vous à la pareille.
Jean de La Fontaine, Fables, Livre I, 14
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- La Laitière et le Pot au Lait : Une histoire qui illustre les dangers de la rêverie excessive et des plans non réalisés.
LA LAITIÈRE ET LE POT AU LAIT
Perrette, sur sa tête ayant un pot de lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue, elle allait à grands pas,
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait ; en employant l’argent ;
Achetait un cent d’œufs, faisait triple couvée :
La chose allait à bien par son soin diligent.
« Il m’est, disait-elle, facile
D’élever des poulets autour de ma maison ;
Le renard sera bien habile
S’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s’engraisser coûtera peu de son ;
Il était, quand je l’eus, de grosseur raisonnable :
J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon.
Et qui m’empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? »
Perrette, là-dessus, saute aussi, transportée :
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée.
La dame de ces biens, quittant d’un œil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s’excuser à son mari,
En grand danger d’être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l’appela le pot au lait.
Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous.
Chacun songe en veillant ; il n’est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ;
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais aux plus braves un défi ;
Je m’écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m’élit roi, mon peuple m’aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même,
Je suis Gros-Jean comme devant.
Jean de La Fontaine, Fables, Livre VII,9
- Le Rat des villes et le Rat des champs : Un récit sur les différences entre les modes de vie urbain et rural, avec une leçon sur la satisfaction et le contentement.
Le Rat des villes et le Rat des champs
Autrefois le rat de ville
Invita le rat des champs,
D’une façon fort civile,
À des reliefs d’ortolans.
Sur un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin;
Mais quelqu’un troubla la fête
Pendant qu’ils étaient en train.
À la porte de la salle
Ils entendirent du bruit.
Le rat de ville détale,
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire:
Rats en campagne aussitôt;
Et le citadin de dire:
«Achevons tout notre rôt.
— C’est assez, dit le rustique;
Demain vous viendrez chez moi:
Ce n’est pas que je me pique
De tous vos festins de roi;
Mais rien ne vient m’interrompre:
Je mange tout à loisir.
Adieu donc, fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre!»
Combien de fables a écrit Jean de La Fontaine
Jean de La Fontaine a composé un total de 243 fables, regroupées en plusieurs livres publiés entre 1668 et 1694. Ces fables sont rassemblées dans des collections connues sous le nom de « Fables de La Fontaine ». Chacune de ces œuvres reflète la finesse et l’esprit critique de l’auteur, offrant une riche mosaïque de récits moraux et d’enseignements intemporels. La diversité de ses fables montre l’étendue de son talent et sa capacité à capturer la complexité de la condition humaine à travers des histoires simples mais profondes.
Fables de La Fontaine : Liste Complète à Écouter en MP3 et à Lire
Jean de La Fontaine est un maître incontesté des fables, dont les œuvres continuent d’enrichir la littérature française. Ses fables, pleines de sagesse et de charme, sont disponibles sous divers formats, permettant aux amateurs de les découvrir sous de nouvelles formes. Dans cet article, nous vous proposons une liste complète des fables de La Fontaine à écouter en MP3 et à lire en PDF, pour une expérience immersive et enrichissante.
Fables de La Fontaine : Une Introduction à la Magie Littéraire
Les fables de La Fontaine sont célèbres pour leur capacité à transmettre des leçons morales à travers des récits captivants mettant en scène des animaux anthropomorphiques. Chaque fable est conçue pour être à la fois divertissante et instructive, offrant des réflexions profondes sur la nature humaine et sociale. La Fontaine a composé un vaste répertoire de fables, dont beaucoup sont aujourd’hui disponibles en formats audio et PDF, facilitant leur accès à un public moderne.
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